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Vie et moeurs de monsieur Henry Dickson

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dimanche

INTERROGATOIRE 11

ON ATTEND TOUJOURS LE PROFESSEUR BULLE

- Il arrive et le voilà



Un des premiers essais




Pour aboutir à ça. Version provisoirement définitive. Puisqu'à chaque fois qu'il apparaît, c'est un copié-collé de cette image. ^



Mais il y avait eu ça avant



Un pictogramme intéressant. Des pictogrammes intéressants. Qui ne sont probablement pas tombé dans l'oreille d'un aveugle.




D'autres essais


Et le professeur Bulle avant qu'il se fasse guillotiner 


Un autre dessin à la souris parfaitement insatisfaisant


Tant qu'à y être


- Le professeur Bulle non incompris, sa copine, Muse, le comprend très bien mais c'est une femme avec ses inerties féminines

- Je suis sûr que des militantes féminines vous demanderons de préciser


- Comme beaucoup de gens supérieurement intelligent et il a un Q.I. stratosphérique, il a des problèmes avec son cerveau ou le cerveau fourni d'office avec le corps humain de base. Jusqu'à tout récemment, on ne pouvait pas le modifier après la pose. Ni l'améliorer. Et lui s'est dit pourquoi pas?


- En effet, pourquoi pas?


- Pour apprendre, il faut lire. On a besoin des yeux qui transformeront les ondes (ici, lumineuse) en information que décodera ce qu'il y a dans la gélatine du cerveau. Un ordinateur biologique. Et dépendant à cause de sa substance, du sucre, des hormones, du sang, de la pression. Et les informations utiles sont mêlées à des faits parasites: souvenirs d'enfance désagréables - personne n'a rien contre les bons. Souvenir divers reçus plus ou moins douloureusement dans la vie - ce qu'on appelle expérience personnelle


- Jusqu'à ce que quelqu'un se  tire une balle dans la bouche


- Et les vers du cerveau ou d'oreilles: ritournelles, chansons de pub, cauchemars - car si c'est déjà compliqué, le cerveau a sa propre vie intérieure sur laquelle on ne sait rien. Certains savants disant que le cerveau réorganise les informations reçues lors de la veille pendant le sommeil. Les rêves seraient des émissions parasites faits avec des bouts de films ou d'émissions TV et de véritables souvenirs. Mais les mots «véritables souvenirs» précisent qu'il peut y en avoir des faux. Ce pourquoi les cultures tiennent tant à bourrer le crânes des enfants pendant qu'ils sont incapables de faire le tri. Et ils resteront pris avec ces trucs sociauxpoliticoreligieux jusqu'à leur mort. La plupart des gens, même adultes, n'étant pas assez intelligents pour observer les souvenirs qui leur viennent à l'esprit ou leurs «connaissances.


- Et la guillotine ?


- À ce moment, j'aurais été incapable de la dessiner. J'ai donc pris une photos et ai ajouté mon petit conte. L'image suivante montre le max. que je pouvais faire à ce moment. Dans l'historique de la guillotine que je faisais, j'y ajoutai celles des lames qui ne fut pas aussi simple que l'on penserait. Il fallu l'aide de Louis XVI qui l'expérimenta plus tard personnellement lui et son épouse afin de montrer qu'en effet, il avait bel et bien raison. La lame devait être triangulaire et on ronde comme celle-ci .




Histoire de la guillotine illustrée. Et historique de ses lames. En passant par l'usage de poids sous formes carrés, cubiques, sphériques - ici- que l'on fait tomber sur la tête d'un condamné afin de l'écraser.

Usage d'objets contondants. 

Plongons-nous dans l'abîme du temps. Nous sommes dans la célèbre bataille d'Azincourt, le vendredi 25 octobre 1415, pendant la guerre de Cent ans. Les troupes françaises - 18 000 hommes dont 3000 chevaliers (nobles) combattent les envahisseurs anglais. 6000 hommes de l'armée du roi anglais Henri V. Inférieurs en nombre mais munis de grands arcs lançant à grande distance de longues flèches. Ce fut un massacre pour l'armée française. Mais ça pouvait être pire. Comme le terrain était boueux - les nobles français ne voulant pas attendre que la nature et le beau temps les prive de leur gloire s'étant lancés dans le pire terrain possible au pire moment. Quoique les chevaliers francs qui quittèrent Jérusalem muni de la vraie croix - qui les protégerait de ses faveurs miraculeuses - pour se lancer à l'attaque des sarrasins en plein désert firent encore pire. Ils moururent de soif avant que les survivants se fassent hacher. Mais à ce moment, il y avait trop d'eau partout. Les chevaux glissaient. Tombaient. Les grosses armures déboulaient. Tout allait mal. Il ne restait plus qu'à les ramasser comme de gros dindons. Et ils furent fait prisonniers. Mais comme on dit, tout peut toujours aller plus mal qu'on pense. Les soldats anglais étaient bien contents d'avoir leurs captifs français. Il était coutume que leurs familles les rachètent avec une bonne rançon. Mais le chef des anglais décida subitement de changer de stratégie et d'adopter une tactique que l'on pourrait dire déshonorante ou ignominieuse ou quelque chose comme ça. Se disant qu'une fois libérés, les chevaliers français qui ne comprendraient pas la leçon salutaire que la Providence venait de leur procurer reviendraient se battre pour revenger leur honneur ou quelque chose comme ça, ordonna à tous les soldats qui détenaient des prisonniers de leur fracasser le crâne à coups de maillets. C'en fut fait de la chevalerie française et de la noblesse locale pour un bout de temps. Monsieur De Gaulle en pleurait encore 500 ans plus tard.

- Et la participation ou la non participation ou la participation involontaire ou forcée de Muse?


Un cerveau tout frais dans une main.

- Les femmes sont ce qu'elles sont.

- Ne me le dites pas !


- Si quelqu'un achète une guillotine - surtout si c'est inhabituel de la part de son copain - même l'épouse ou la compagne la plus discrète se doutera de quelque chose et posera des questions.


- Les femmes sont comma ça?


- Le professeur Bulle après avoir mûrement réfléchi se dit qu'il ne pouvait pas faire confiance à Muse. D'abord, comme scientifique, c'est zéro. C'est une intellectuelle. Qui posait trop de questions. Dans le genre: pourquoi une guillotine? Tu vas la mettre où ? Ça n'entrera jamais dans le salon ! 

- La Femme est bassement matérialiste et utilitariste.


- Si elle n'avait que ce défaut !


(soupirs)


- Elle va continuer. Il n'y a pas de place au sous-sol. Même s'il y a suffisamment de place. Les guillotines allemandes/nazies sont en métal et prennent très peu d'espace libre. Ensuite, tu ne vas pas la mettre dans le jardin. On croyait résoudre un problème, on vient d'en créer un autre. Car que vont dire les voisins? Il se vent encore des guillotines en pièces détachées. Des modèles ayant servi se vendent à l'ancan. Mais des reproductions utilisables, en format réduit ou réel, on peut s'en procurer. Mais à cause des épouses matérialistes et terre-à-terre...


- Un problème après l'autre


- heureusement, le professeur Bulle est un génie, ce que son nom ne semble pas préciser. Face à un problème, il trouvait une solution. Il ne pouvait utiliser Muse même si souvent, elle voulait très bien être utilisée. Il ne pouvait se fier aux humains ordinaires qui sont bavards et maladroits. Il ne lui restait plus qu'à en inventer d'autres. Ce qu'il fit. Non comme Frankenstein avec des morceaux de cadavres et l'énergie électrique des éclairs. Mais par différents procédés dont le clonage, la modification génétique des organismes et tout ce qui passa par sa tête de génie. On l'a dit qu'il était un génie. En résulta les mutants gélatineux. Au départ, ils n'avaient pas de bras ni de membres - tout à fait inutiles. Sauf des tentacules extensibles. Par de bouche - pour éviter qu'ils bavassent. Pas d'yeux ni d'oreilles, leurs sens primitifs venant avec leur création suffirait. 


- Intéressant à lire et curieux. Mais comment le dessiner ?


- Comme ça.




On voit ici, une tentacule tenant un bocal dans lequel marine le cerveau du professeur Bulle


Ici, une tentacule tenant un parapluie

Ici, une tentacule tenant ce qui semble des yeux. Qui auraient pu être ceux du professeur Bulle


Ici, une tentacule plus élaborée. À ce moment, impossible de faire mieux. Avec des lunettes fumées. Ce qui, on le voit, l'humanise.



Ici, selon l'adage: c'est comme pas assez, trop de tentacules gâtent la sauce - autre dicton. 

On présage et présume que le pire va se passer et est donc à venir. Une tentacule va l'échapper. Mais c'est moi qui le tient. Non moi. Mais c'est moi qui le tenait. Je le passais à toi. Pourquoi à lui ?



- Où on découvre l'usage de la guillotine.

- C'est simple, il fallait extraire le cerveau. Il est plus simple de disposer d'une tête que d'un corps entier désormais inutile.Ensuite, on ouvre le crâne pour en extraire le cerveau. Cerveau que l'on met ensuite dans un blender pour le malaxer en une sorte de bouillie sans grumeau que l'on passe au tamis pour en vérifier l'onctuosité. Plus tard, par un procédé complexe, seulement maîtrisé par les mutants - le professeur Bulle est pour le moment dans l'incapacité totale de faire quoique ce soit pour améliorer son sort. Si l'expérience foire, il est bon pour la poubelle. Si elle réussit, on aura extrait les substances vitales essentielles du cerveau qui seront convertis par un autre procédé tout aussi complexe que nous ne décrirons pas ici car les esprits sommaires qui nous lisent ne seraient pas à même de le comprendre. Au final, les informations du cerveau seront transférées dans un ordinateur. Relié à Internet. Physiquement, Muse perd son amant pour retrouver un grille-pain sur une étagère branché à une prise de courant et un cable de Vidéortron ou Télus. Internet à ultra haute vitesse.

- Et le corps ?

- Désormais inutile, ce n'était qu'une étape intermédiaire de la matière. On le mettre au recyclage.

_ Mais tout ne s'est évidamment pas aussi bien passé sinon il n'y aurait pas eu d'histoires

- En effet. Un mutant maladroit - ces êtres sont touchants mais parfois leur maladresse énerve quoiqu'il s'améliore sans cesse - il faut dire que l'espace terrestre leur est tout nouveau. Ils sont tout à fait obéissants à leur dieu - le professeur Bulle, leur créateur - fidèles comme des chiens ou des perruches - mais imparfait. Donc, un mutant échappa le bécher contenant le cerveau tout frais extrait. Le bécher tomba dans l'escalier. 



Ce document scientifique démontre comment le cerveau du professeur Bulle déboule l'escalier de la cave ou du sous-sol

Le cerveau se retrouve au sous-sol où une souris inconnue, le chat et le chien du professeur Bulle le mange. Ou commence à le manger. Survient, un raton-laveur, qui se sauve avec le cerveau pourchassé par la souris, le chat et le chien. Toutes ces petites et grosses bêtes remontent l'escalier du sous-sol.




Le raton-laveur grimpe au haut d'un poteau électrique/téléphonique comme le font souvent les ratons-laveurs. Le chat du professeur Bulle et la souris inconnue le pourchasse jusqu'en haut.


Arrive soudainement un gros oiseau qui prit tout ce petit monde dans ses serres. Et prit son envol vers son nid où l'attendait ses petits affamés. Mais sa charge était pesante et en traversant le fleuve, il perdit de la vitesse. Et c'est à ce moment qu'un gros poisson à l'odeur alléché sortit de l'eau pour les engouffrer tous.


Comme ici.

Et ici. Nous remarquons que la fillette - sommairement dessinée - va avoir bientôt des ennuis.



Les assistants du professeur Bulle devinrent perplexe

Les mutants, pendant ce temps sont restés au laboratoire, contemplant le cadavre du professeur, sa tête décapitée et ouverte en 2 au sommet du crâne. Arrive Muse qui en un instant comprend la situation - c'est une femme matérialiste mais intelligente. Elle leur demande comment ils ont l'intention de réparer les dégâts. Ils n'en savent rien. Ne pouvant que conter ce qu'ils savent des dernières informations reçues. En vrac. Cerveau. Souris. Chat. Chien. Le chien est là ayant refusé par principe de monter dans le poteau téléphonique de Bell.

Muse qui a parfois mauvais caractère commence à leur tirer dessus avec un fusil qui se trouvait là par hasard. Mais ils sont immortels et invulnérables comme l'avait prévu le professeur Bulle dans son cahier des charges.

Il valait mieux unir ses efforts pour tenter de trouver une solution moyenne qui ferait l'affaire de tout le monde. Après tout, ils n'avaient fait qu'obéir aux ordres du professeur Bulle.

Et en tentant de trouver un solution et pour passer le temps, ils écoutèrent la radio, regardèrent la TV, Internet.

Malgré les informations en continue, ils ne surent pas ce qui se passait entre temps. Le gros oiseau venait de se faire bouffer par un gros poisson. Et le gros poisson fut frappé par un sous-marin russe qui se faufilait subrepticement dans les eaux canadiennes dans le but d'espionner nos parlementaires. Car, précisément à ce moment, il était en face du Parlement Canadien lorsqu'il frappa le gros poisson.  



Pendant que le gros poisson se déplace silencieusement dans les eaux calmes et polluées du fleuve - le Béluga ont le cancer - et les hommes deviennent infertiles parce que les femmes pissent dans l'eau qui se retrouve toute au même endroit - le fleuve - lorsqu'elles prennent leurs comprimés anticonceptionnel. Ce qu'aucune usine de traitement des eaux ne peut filtrer. Ainsi, à cause des femmes, les hommes se féminisent de plus en plus et perdent graduellement leurs caractéristiques masculines secondaires qui faisaient la joie des femmes. D'un autre côté, les femmes étant des êtres sociaux et collectifs, elles auront plus de monde dans leurs clubs de lecture et leurs centre de tricots. 

Une ombre sinistre surgissait. Presque silencieuse grâce à ses pales multiples anti-cavitation et son moteur nucléaire - ce que le Canada n'a pas les moyens de se payer. Un magnifique véhicule capable de se déplacer sournoisement sous la mer pendant des mois allant porter sa charge mortelle près de sa cible. Quoique le sous-marin puisse envoyer une torpille avec charge nucléaire (même plusieurs) téléguidée à plusieurs milles de distance, par exemple, sur un porte-avion US attendant de lancer ses avions vers la Syrie. Où vers Sébastopol en Crimée. 

Ou un de ses nombreux missiles à têtes (nucléaires) multiples dans les airs. À partir de ses innombrables tubes à missiles dont on peut voir les protubérance excellentes sur son dos. Où qu'il soit dans le monde. Vers n'importe quelle capitale du monde. Où qu'elle soit dans le monde et sur la Terre. En passant par l'espace sidéral. Virtuellement indétectable. Tout ceci est fascinant. Merveille de la science moderne. 

Carrément sur New York, Washington ou le Pentagone. Tout ceci est bel et bon.


Le sous-marin russe croyant être espionné par un mini sous-marin canadien secret (en quoi il se méprenait gravement sur nos possibilités matérielles et intellectuelles - la marine canadienne en étant encore à essayer de réparer les 4 sous-marin diésel usagés achetés il y a 10 ans de la marine de sa majesté (anglaise) - on espérait tirer une torpille d'ici quelques années - 

Donc le sous-marin russe qui fonctionnait très bien, envoya une de ses torpilles qui fonctionnaient parfaitement bien, sur le gros poisson qui plus par réflexe qu'intelligence - c'est un poisson - eut un réflexe nerveux et l'évita malgré lui. 


Le sous-marin russe, par contre, ne peut éviter le gros poisson qui rebondit dans les airs.

Le gros poisson après un vol plané tout à fait involontaire finalement retomba dans la cour d'honneur de la Chambre des Communes ou le Parlement Canadien, selon ce que l'on préfère. 

Des journalistes virent la chose. Des caméramans et des photographes avec des Nikon ou des Canon (qui se battirent entre eux pou savoir quel était le meilleur ce qu'un utilisateur de Leica ou Hasselblad observaient avec le plus parfait mépris.) 

Des touristes aussi. 

Ils prirent des photos avec leurs téléphones et leurs tablettes. Envoyèrent le tour sur leurs sites et à leurs amis électroniques. 

On en parla sur Facebook, Twitter et les médias traditionnels.

Tout le monde se posait la même question; que faisait un gros poisson sur le gazon ?

Ensuite d'autres questions: du gros poisson en train d'agoniser la gueule ouverte - car les poissons ne respirent pas d'air - et de même les oiseaux, les chats, les souris et les raton-laveurs ne respirent pas sous l'eau. Tous sortirent en courant de la gueule du monstre marin mourant. Pour s'enfuir dans les différents édifices du Parlement. Resta un cerveau.

Tout le monde se pose cette question supplémentaire: mais que faisait un cerveau sur les terres du Parlement Canadien, organe qu'on a pas l'habitude d'y trouver.

Si personne ne put résoudre l'énigme, ce ne fut pas le cas de Muse qui on l'a dit était intelligente pour une femme. Et les mutants, supérieurement intelligents, pour des mutants. Mais comme on n'en voit pas souvent, il est difficile de comparer et de documenter le fait.

Que faisaient la souris, le chat, le raton-laveur, le gros oiseau, l'immense poisson sur le gazon ? Impossible de le savoir. Mais les mutants se souvenaient fort bien avoir vu une souris, un chat, un raton-laveur et un gros oiseau prendre son envol avant qu'ils puissent faire quoique ce soit pour empêcher que s'accomplisse ce fait divers.

Et il y avait le cerveau.

On ne savait rien au sujet du gigantesque poisson dont la présence ne faisait que compliquer l'affaire. Mais en toute logique, il était impossible que soit réunis ensemble et en un seul lieu, une souris, un chat, un raton-laveur, un oiseau et un cerveau sans que cela ait affaire à leur questionnement. Statistiquement c'était tout à fait impossible ou sinon fortement improbable qu'il en fut autrement. 

Muse comprit aussi. Mais moins rapidement qu'eux. 

Et leur tira dessus pour les encourager à bouger.

Il fallait se rendre à Ottawa dont il n'avait aucune idée de la localisation. Pas davantage d'idée au sujet du moyen de locomotion. Leurs formes étranges quoique attrayantes pourraient attirer l'attention. La marche à pied - de toute façon trop lente - d'autant plus qu'ils rampaient sur leurs pseudopode comme les escargots n'aiderait en rien les choses quoique bonne pour la santé. Et les transports en commun quoique utiles et conseillés en d'autres circonstances furent exclus. 

Il ne restait plus que le véhicule du professeur Bulle. Mais aucun ne savait conduire. On a dit aussi qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils allaient pas davantage où ils étaient et d'où ils partaient. 

Étant des êtres de décision - le fusil de Muse aidant - ils prirent une carte géographique, un GPS, la brochure concernant le fonctionnement du véhicule, un code la route. Se disant que la meilleur manière d'apprendre était en conduisant.

Muse resterait sur place. Il n'y avait pas assez de place et il fallait que quelqu'un s'occupe de coordonner les opérations . Et il y avait de sang partout. Elle fut prise d'une furieuse envie de faire le ménage. Pulsion féminine bien compréhensible étant donné les circonstances. 

Ils prirent donc la Mercedes G

G-Klasse Geländewagen 
Führt selbst da, wo keiner folgen kann.
Seit über 30 Jahren bleibt sich die G-Klasse treu – ihre geniale und nahezu unverwüstliche Grundkonstruktion hat ihr längst Kultstatus verliehen. Gleichzeitig sichern ständige Evolutionsarbeiten die Spitzenposition des „G“ im Offroadsegment. Mit ihren beispiellosen Eigenschaften hat die G-Klasse zwei scheinbar kaum vereinbare Gegensätze vereint: zum einen Robustheit und nahezu uneingeschränkte Geländegängigkeit, zum anderen die Konzeption als exklusives Automobil für die Freizeit mit komfortablen Straßeneigenschaften. Kraftstoffverbrauch kombiniert: 19,6-11,2 l/100 km; CO2-Emissionen kombiniert: 459-295 (g/km).
 Comme on dit.




Ici, ce splendide véhicule sommairement dessiné. 

Pendant qu'un mutant conduit, un autre lit les instructions sur le maniement complexe du véhicule (utilisé par l'OTAN). Un autre lit la carte routière menant à Ottawa. Un autre lit les règlements routiers destinés à brimer la liberté des citoyens automobilistes dans cet état policier tentaculaire qu'est le Québec. 

Le but étant de ne pas attirer l'attention de la police. Au pire, ils pourraient dire - avec un accent exquis - qu'ils sont des touristes russes. 

Nous remarquons qu'à la place du passager avant, à droite, se tient un autre mutant qui, pour respecter la tradition, fait la femme: Donne des conseils et fait de petits cris. 




Ça n'a rien à voir mais c'est si mignon.